Selon une étude publiée le 7 avril sur medRxiv portant sur 7324 cas de contamination, l’étude conclue que :
Au vu des résultats obtenus, les auteurs positionnent le partage d’un espace clos comme un facteur de risque majeur de contamination du coronavirus.
Erin BROMAGE – professeur agrégé de Biologie à l’université Dartmouth dans le Massachusetts aux États-Unis – indique que 90 % des chaines de contaminations auraient été initiés dans des lieux clos et mal ventilés où une forte densité de personnes est maintenue pendant plusieurs heures.
Source : medRxiv
Le 23 janvier 2020, en Chine, 9 personnes ont été contaminées par un patient asymptomatique dans un restaurant climatisé situé dans un bâtiment sans fenêtre de 5 étages. Chaque étage dispose de sa propre climatisation. 83 personnes prennent leur repas dans un salon de 145 m² sur des tables séparées d’un mètre.
La personne infectée a pris son repas avec 8 autres personnes à la table A pendant une durée d’environ 90 minutes. 4 personnes de la table A sont tombées malades en plus du patient 0.
La table B est située « sous le vent » par rapport au flux d’air de la climatisation du restaurant. 3 des 4 personnes de la table B ont été contaminées.
La table C est située « au vent » par rapport à la table A, juste sous le climatiseur. 2 personnes sur 7 tomberont malades.
Aucune des personnes situées en dehors du flux de la climatisation n’a été contaminée.
Pour les auteurs de l’étude, la contamination s’est faite par le transport aéroporté de micro-gouttelettes, en dépit du fait que le patient ait été asymptomatique au moment du repas. Le transport des micro-gouttelettes de la table A vers la table B aurait été favorisé par l’action du flux d’air pulsé par la climatisation.
Néanmoins pour les auteurs, l’explication la plus probable à la contamination de la table C réside dans le transport d’aérosols infectieux sous l’effet de la convection et des turbulences du flux d’air de la climatisation.
Comme le personnel du restaurant n’a pas été contaminé lors de cet épisode, il conforte également l’idée précédente que la durée d’exposition est déterminante dans les contaminations aéroportées. Il met enfin en évidence deux cas probables de contamination par des aérosols infectieux.
Pour le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique), même si les données de la littérature sont parcellaires, elles permettent :
« Selon mon évaluation, non seulement d’après l’étude du Pr Christophe FRASER, mais également sur la base de ce que je vois, près de la moitié de la transmission se fait par aérosol, presque l’autre moitié par des gouttelettes et peut-être 10 % se fait de façon manuportée. Et quand on sait ça, on peut faire des recommandations. »
Erin BROMAGE reprend également à son compte cette évaluation en annonçant sur blog que 90 % des contaminations sont aéroportées.
Sources :
Une étude publiée le 17 septembre dans la célèbre revue Annals of Internals Medicine a procédé à une revue de la littérature afin de faire un examen complet des preuves relatives à la transmission du Coronavirus SARS-COV-2. Selon les auteurs, les preuves accumulées suggèrent que la transmission est essentiellement respiratoire, le virus étant en suspension soit dans des gouttelettes, soit dans des aérosols. La transmission est très hétérogène selon les sujets infectés, et les événements de super propagation jouent un rôle majeur dans la dynamique de l’épidémie. Ces événements concernent le plus souvent des personnes se trouvant dans des environnements intérieurs, mal ventilés, pendant de longues périodes.
Pour les auteurs, des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que le virus infectieux peut être trouvé dans des aérosols et dans des échantillons d’haleine expirés. C’est à leurs yeux très clair : la principale voie de transmission du SARS-COV-2 est respiratoire.
Lorsqu’un virus se propage par voie aérienne, il le fait soit avec des virions en suspension sur de grosses gouttelettes, soit avec des aérosols fins expulsés des voies respiratoires du cas primaire. Si les gouttelettes sont des particules de plus de 5 μm qui tombent au sol à environ 2 mètres de distance, les aérosols sont de taille bien plus réduite (moins de 5 μm) et peuvent rester en suspension dans l’air pendant des périodes prolongées.
S’il est probable que le virus puisse être transmis à distance notamment à l’occasion de chants ou par le simple fait de demeurer dans des environnements intérieurs mal ventilés, la proximité est un facteur déterminant du risque de contamination.
C’est ce que montre une étude portant sur 2334 cas primaires qui ont été en contact avec 72 000 cas contact à l’occasion d’un voyage en train. Le taux d’attaque secondaire était étroitement lié à la fois à la distance entre les sièges et à la durée du voyage.
Selon les virologues américains, il n’existe actuellement aucune preuve concluante de la transmission du coronavirus SARS-COV-2 par fomite ou par contact direct chez l’homme.
« Sur la base des données actuellement disponibles, nous pensons que les niveaux d’ARN viral ou de virus vivant restant transitoirement sur les surfaces sont peu susceptibles de provoquer une infection, en particulier en dehors des environnements où des cas actifs sont connus. »
Néanmoins une bonne hygiène des mains est associée à une diminution du risque de contagion.
Si de nombreuses études ont évalué la possibilité d’une transmission mère-enfant du SARS-COV-2 et bien que certains cas d’infection in utero ont été clairement établis, pour les experts américains, la transmission mère-enfant du SARS-COV-2 se produit rarement.
Si la transmission fécale-orale a été théorisée au début de l’épidémie en raison de la forte concentration connue de récepteurs ACE2 dans l’intestin grêle, aucune preuve formelle ne permet d’étayer cette théorie à ce jour. La rareté des virus vivants isolés dans les selles et la faible proportion de virus qui pourraient être mis en aérosol par les chasses d’eau semblent très peu susceptibles de provoquer une infection, sauf dans des circonstances inhabituelles ou extraordinaires.
Si aucune preuve n’a permis d’établir des cas de contaminations par les biais du sperme ou du liquide vaginal, la proximité des partenaires et l’intensité des ébats suffisent à les rendre compatibles avec une contamination aérienne.
La proportion de personnes ayant un ARN viral détectable dans le sang est actuellement inconnue. À ce jour, aucun virus capable de se répliquer n’a été isolé dans les échantillons de sang, et il n’existe aucun cas documenté de transmission par voie sanguine.
La puissance scientifique des UV-C
Une efficacité historique
Une idée lumineuse : la lumière est partout
Une installation simple
Une solution sécurisée
Une désinfection sans agent chimique, en temps réel
Un outil puissant de prévention et de réassurance
Une étude scientifique publiée par le chercheur David BRENNER affirme que les UV-C sont de précieux alliés pour tuer le coronavirus en suspension dans l’air :
“Sur la base de nos résultats, la désinfection continue de l’air par la lumière ultraviolette réduit considérablement le niveau de virus en suspension dans l’air dans les environnements intérieurs occupés par des personnes” affirme David BRENNER, auteur principal de l’étude publiée dans Scientific Reports.
Actuellement, la lumière UV-C germinicide utilisée est d’une longueur d’onde de 254 mn. Elle est notamment utilisée pour désinfecter les espaces inoccupés tels que les chambres d’hôpital ou les wagons de métro vides.
Pour en tester l’efficacité, les scientifiques ont utilisé un dispositif de brumisation pour mettre en aérosol deux coronavirus communs. Les coronavirus ont ensuite été projetés dans l’air devant une lampe à ultraviolets lointains. Après l’exposition à la lumière UV lointaine, les chercheurs ont fait des tests pour voir combien de virus étaient encore vivants.
Les résultats sont sans appel : 99,9% des virus ont été tués suite à une très faible exposition à la lumière ultraviolette. Dans le détail, 90% des virus en suspension dans l’air étaient tués après 8 minutes d’exposition environ, 95% en 11 minutes environ, 99 % en 16 minutes environ et 99,9 % en 25 minutes environ.
Ces résultats, encourageants, donnent l’espoir d’une utilisation des lampes à ultraviolets lointains dans les lieux publics intérieurs occupés. Elles pourraient ainsi réduire sensiblement le risque de transmission de personne à personne des coronavirus ou du virus de la grippe.
Avant la stérilisation aux UV-C
Après la stérilisation aux UV-C
Une autre étude en cours teste actuellement la lumière UV-C lointaine contre le SARS-COV-2. Les données sont positives.
“La lumière UV-C lointaine ne fait pas vraiment la différence entre les types de coronavirus, nous pensions donc qu’elle tuerait le COV-2 du SARS de la même manière, explique David BRENNER. Comme le SARS-COV-2 se propage en grande partie par des gouttelettes et des projections que l’on tousse et que l’on éternue dans l’air, il est important de disposer d’un outil qui puisse inactiver le virus en toute sécurité lorsqu’il est dans l’air, en particulier en présence de personnes.”
“Parce qu’il est sans danger dans les espaces occupés comme les hôpitaux, les bus, les avions, les trains, les gares, les écoles, les restaurants, les bureaux, les théâtres, les gymnases et partout où les gens se rassemblent à l’intérieur, la lumière UV-C lointaine pourrait être utilisée en combinaison avec d’autres mesures, comme le port de masques faciaux et le lavage des mains, pour limiter la transmission du SARS-COV-2 et d’autres virus” conclut-il.
Source : Pourquoi docteur
La société Séoul Viousys qui équipe nos appareils LOD, a même démontré une stérilisation des surfaces du COVID-19, à 99,9% en 30 secondes à peine.
Depuis début avril, l’efficacité à 99,9% contre le COVID-19 en moins de 30 secondes n’est plus à démontrer. Des chercheurs de l’Université de Corée du Sud à Séoul et la société Seoul Viosys ont montré que les led UV-C pouvaient éliminer 99,9% du virus SARS-COV-2 (le Coronavirus qui a causé le COVID-19) en utilisant une dose de 30 secondes à une distance de trois centimètres” présente IEEE Spectrum le 16 avril 2020.
Les robots autonomes qui valent entre 85 000€ et 135 000€ selon leur degré d’autonomie sont d’ores et déjà utilisés pour la désinfection du COVID-19 dans les chambres d’hôpital et les blocs opératoires.
Source : Twitter
Les UV-C nous permettent déjà d’avoir de l’eau potable courante au robinet et permettent de purifier l’eau et l’air dans l’industrie.
Pour Jean-Yves PERROT, du département UV/ozone d’ITT France, « les UV sont le seul vrai désinfectant des eaux destinées à la potabilisation ».
Source : Le journal des fluides
Désinfecter les masques grâce aux UV-C
En vue de l’accroissement gigantesque de la consommation de masques et afin d’éviter leur caractère jetable, les établissements de santé s’organisent : l’hôpital de Liège en Belgique s’est par exemple doté en 2020 d’une machine de décontamination à UV-C.
Cela lui permet ainsi de réutiliser les masques usagés, avec des ultraviolets. “Pendant 2 minutes, le masque est traité. À la sortie, le nombre de bactéries est divisé par un million. Autrement dit, le masque est comme neuf. C’est assez simple” racontent Nicolas LOWIJK et Bruno SPAAK le 18 avril 2020 sur RTL Info. Une innovation pour un coût par machine de 26 000 euros.
La Chine qui a été le premier pays à souffrir du COVID-19 a développé un tunnel de désinfection pour ces bus grâce aux UV-C. Ce tunnel est équipé de 120 tubes UV-C et a permis de réduire le procédé de désinfection de 45min à 5min seulement.
Cette technologie prouvée fonctionne déjà dans la désinfection après le passage des passagers dans les avions.
Source : IEEE Spectrum
La découverte de la puissance des UV-C pour la désinfection des virus et des bactéries n’est pas nouvelle. Découverte en 1801 par le physicien Johann Wilhelm Ritter, les UV-C sont déjà utilisés depuis plus de 50 ans pour leur propriété de désinfection des virus et des bactéries.
Les LOD utilisées dans une longueur d’onde de 260 à 285nm sont les plus efficaces pour la désinfection, mais peuvent être aussi, si elles sont appliquées sans protection, nocives pour la peau ou les yeux (risque de cataracte), explique le chercheur ZOLLNER.
Source : UC Santa Barbara
Comme l’affirme le chercheur, « les lumières UV-C constituent une solution à bas coût, sans additif chimique nocif, et facile d’utilisation, permettant de désinfecter les zones publiques, les magasins, les espaces recevant du public ou encore les espaces médicalisés. »
C’est la raison pour laquelle les appareils LOD AIR désinfectent en temps réel l’air en suspension dans un tunnel de désinfection qui n’est pas visible par l’œil humain et donc sans aucun danger photo biologique pour l’homme.
LOD’AIR désinfecte l’air grâce à la lumière en 1H00 d'une pièce de 15 à 120 m2.
LOD’AIR est un dispositif complémentaire aux gestes barrières puisqu’il désinfecte l’air
et ne dispense pas des recommandations sanitaires en vigueur.
Copyright 2021 LOD'AIR Hand-crafted by metronomi with 💛.
Preuves scientifiques
Les 6 dangers insoupçonnés du COVID-19
Le coût
La 3ème vague neuronale de plus long terme
Historique en terme de pandémie
Personne n’est à l’abri
Une contagiosité historique
Une contamination par voies aériennes